lundi 12 janvier 2009

Effort d'humanité


Inspiré par un film sur les tribues nomades de la Chine, j'ai pris le temps de réfléchir sur la vie mondaine Québécoise. J'ai toujours eu tendance à me sentir seul, être étrange né peut-être sous un mauvais ciel, dans la mauvaise galaxie. De temps en temps je me surprend à trouver des histoires sur des personnes, qui tout comme moi, se sentent étrager devant un monde si fier d'être emballé, dessiné, saturé de mots.

Si fiers de leur supériorité sur l'animal, l'humain à son meilleur gonfle le torse en parlant d'un langage compliqué ayant pour prétexte un langage précis. Cet acte de supériorité humaine est d'ailleurs souvent accompagné d'un mépris pour ceux qui communique avec moins de verve ou qui ne s'y intéresse pas. Doit-on se lancer avec famine vers les mots pour les absorber gouluement et ainsi pouvoir les recracher avec le sourire au visages des autres aristocrates des temps modernes?

J'aime le son des mots, j'aime les sons qui chantent, mais j'admire surtout quelqu'un qui sait utiliser le silence. Je trouve romantique, excitant, beau, le silence des mots et la parole des yeux. Ne vous rappelez-vous pas que nous avons des mots que pour communiquer ce qui se cache en nous. J'ai l'impression que la mode est maintenant au langage obèse. Nous pouvons maintenant tordre la bouche pour former milles mots qui traduisent le mépris, jalousie, haîne, dédain, et tant d'autres choses. Sommes nous vraiment avantagés par toutes ces outils? Utilisons-nous vraiment la précision de notre langue pour régler plus facilement des conflits, plus qu'en baissant la tête avec regret? Pour réussir à dire à quel point notre amour dépasse ce qui peut être exprimé par un simple regard mouillé accompagné avec un sourire immense et un main sur la joue?

J'écris et j'écris, mais j'ai parfois une révulsion pour ceux qui se croient au dessus des autres parcequ'EUX s'intéressent à tout ce qui est étampé «information culturelle respectable». J'ai desfois l'envie des grands espaces, de rencontrer une femme au regard sauvage. Une femme que je devrai apprivoiser par mes regards, avec le bout de mes doigts, avec mon rire, avec toutes ces choses autres que ma langue maladroite et tous ces mots qui cachent si bien la splendeure de la simplicité.

Savage-Dan et sa monté de lait

P.S.: avec mes voyages, j'ai été surpris de trouver une grande affinité pour certaines cultures asiatiques où les qualificatifs son rares, les verbes ne se conjuguent pas, on dit «demain» pour le futur et hier pour le passé. Au lieu de sentir une communication handicapée, j'y ai sentis une liberté de regarder dans les yeux, de parler sans détour.

P.P.S.: en passant moi je trouve le français trop compliqué... pas vous? ;) sans vouloir offenser les profs de français. Je me risque à écrire cette lancé tout bonnement parcequ'ici je crois que la population qui pourrait crier au meurtre de la langue, ou qui pourrait dire que je ne cherche la facilité ont oublié le but premier de pouvoir communiquer avec TOUT le monde. De garder un langue compliquée c'est d'accepter que plus de personnes auront de la difficulté à l'utiliser convenablement.

Bah, j'ai assez jasé pour ce soir. Bonne nuit tout le monde ;)