jeudi 4 juin 2009

La fin du monde?! (O.O)


Chacun de mes pas frappaient le sol,
La détermination donnait un rythme à la démarche.
Je regardais droit devant en tenant fermemant ta main.
Les lumières de la salle traçaient de lignes sur ma rétine,
de plus en plus vite je voulais atteindre la sortie.

Maintenant que nous avions passé la porte,
Je me suis rapidement aperçu que la magie,
L'excitation du moment commençait à régresser...
Surpris, je n'ai rien trouver de mieux que de lâcher ta main:

Tout autour de nous s'est mis à tourner, se déformer, gondoler,
Les murs fondaient pour devenir une masse informe avec ce qui nous entourait.
Un vent violent nous fouettait le visage, il t'entourait pour t'emporter.
Surpris, je n'ai rien trouvé de mieux que de vouloir reprendre ta main.
La folie qui régnait tout autour ne pouvait pas être comprise par la raison,
Mais la seule chose que je pouvais comprendre et qui m'importait...
C'était la vitesse sans cesse grandissante qui t'apportait de plus en plus loin.
Mon bras était encore tendu, comme pour réussir à atteindre
L'image de ta main incrustée sur ma rétine.

Tout sembla exploser d'un coup... plus rien...

Je sentais le sol sous mes pieds nus, mais mains cherchaient
Un quelconque indice qui pourrait me convaincre que cet espace sans lumière
Était autre chose que juste une surface plane...

Les heures ne tournaient plus,
Seulement le degré de folie,
Pouvait me donner une vague impression du temps...

Peut-être à cause de la perte de mes autres sens,
Ou peut-être suite à l'arrêt subit de mon processus de réflexion...

Du bout des doigts je commençais à sentir de fines lignes sur le sol,
La surface était froide comme pour avaler toute chaleur qui pouvait rester en moi,
Mais je pouvais maintenant sentir ces petits rainures sur le sol,
J'ai sentis l'espoir faire bouger mon visage.
L'endroit devait être passant, comme le plancher d'un métro...

Je trouvai enfin ma libération:
Mon ventre criait,
La peau de mes lèvres craquait,
Mes yeux tournaient dans leurs orbites jusqu'à ce que,
Mes doigts trouvent finalement un visage... froid, si froid...

Je me suis mis à crier.